C’est Tim Kendall, ancien directeur de Pinterest, qui a remporté la palme du plus gros investisseur, avec un total de 12 milliards de dollars débloqués. Parmi les autres participants au sommet sur l’investissement figuraient des représentants de StreetEdge Capital, un partenariat familial de plusieurs milliards de dollars de la région de Bay Area, en Californie, avec des implantations mondiales, notamment aux États-Unis, en Inde et en Afrique. Mais aussi Chika Nwobi et Tom Terbell, associés de Rise Capital, «une société de capital-investissement spécialisée dans les investissements anticipés et les investissements ultérieurs ». Cette dernière cherche à investir dans le secteur Internet dans les marchés émergents comme le Nigéria, où la croissance des start-up et la montée en puissance des jeunes nigérians dans le domaine de l’innovation et de la créativité s’accélère.
Chez les géants de la tech
Yemi Osinbajo a visité le siège de LinkedIn où il a tenu une réunion avec le co-fondateur Allen Blue. Sa délégation, issue du groupe consultatif sur l’innovation technologique et la créativité, une branche du Conseil national de la compétitivité industrielle, l’a accompagné tout au long des échanges avec un grand nombre de chefs d’entreprise et d’investisseurs.
« Nous sommes très ouverts à faire en sorte que la réglementation soit compétitive, surtout dans le secteur des technologies. Partout dans le monde, il s’agit d’un environnement très dynamique, et nous le reconnaissons. Nous voulons être en mesure de travailler avec les investisseurs pour obtenir les règlements et l’environnement appropriés », a affirmé le vice-président. S’en ai suivi le forum de la délégation nigériane, où se sont rendus les plus célèbres noms de l’industrie cinématographique et musicale.
Le professeur Osinbajo a aussi été reçu par le PDG de Google, Sundar Pichai, et d’autres dirigeants de Google au siège social de la société, à Mountain View. L’occasion pour Okey Enelamah d’interagir avec des dizaines de Nigérians opérant avec Google. Avant de quitter les États-Unis hier, le professeur Osinbajo a précisé que le gouvernement fédéral était déterminé à assurer les réglementations nécessaires pour stimuler la croissance des industries du divertissement et de la création, notamment la protection de la propriété intellectuelle et des investissements. « Nous comprenons à quel point l’environnement est dynamique, à la fois dans le domaine de la technologie et des arts créatifs. Mais nous pensons que la voie à suivre serait de travailler avec ceux qui sont réellement dans l’industrie. Ceux, comme vous, qui y investissent leur argent, leurs ressources, leur temps et leur énergie, et d’essayer d’opérer notre réglementation dans ce contexte », a t-il souligné.
Autre enjeu évoqué, les infrastructures pour le haut débit et la connectivité ; le vice-président s’est dit convaincu qu’avec la taille de la population nigériane, il est essentiel d’acheminer les films et contenus vers les téléphones mobiles et d’y affilier un système de paiement.