A LA UNEECONOMIE

Nation/ Mesures d’allègement liées à la cherté de la vie : Le bien fondé des factures normalisées

La cherté de la vie est le plus souvent interprétée par les populations comme les retombées d’une forte application des mesures d’impositions en fisc et autres taxes sur le territoire. Au cours de la sortie médiatique du porte-parole, secrétaire général adjoint du Gouvernement, Wilfried Léandre Houngbedji, conjointement animée avec les ministres du commerce et de l’industrie, Shadiya Assouman et des affaires sociales et la microfinance, Véronique Tognifode, ce dernier a donné des éclairages sur le bien fondé de la réforme liée à l’instauration de la facture normalisée.

Pour lui, cette réforme n’a pas pour objectif d’augmenter les taxes mais bien au contraire, de récupérer les frais de TVA que certains commerçants gardaient sur eux au lieu de les remettre à l’État. La facture normalisée apparaît comme un traceur de la TVA, redevance que devrait normalement être retourné à l’État, mais que les commerçants détournent, du fait de la difficulté à maîtriser une traçabilité de cette TVA. Et donc, la facture normalisée est venue corriger cette insuffisance et défaillance notoire de l’État, en matière de volatilité de ses ressources.

<< Chacun sait très bien que le commerçant lorsqu’il collecte la TVA, ce n’est pas son argent. C’est l’argent de l’Etat qu’il doit reverser. Mais par le passé ils ont profité de la défaillance de l’Etat, de l’opacité parfois et même en collectant la TVA, cela restait dans les caisses des commerçants >>, a expliqué Wilfried Léandre Houngbedji, selon le quotidien l’Evènement Précis. Aujourd’hui, les réformes ont conduit à la création de la facture normalisée. Ce qui permet à l’Etat de récupérer les frais de TVA. Lorsque le commerçant perçoit 500 FCFA de TVA par exemple, les services des impôts sont au courant, d’après le porte-parole.

Il s’agit d’une réforme qui n’a pas du tout été du goût de certains commerçants, selon Wilfried Léandre Houngbedji. << Ils ont vécu cela comme si on venait leur enlever quelque chose. Et pour éviter de perdre, de facto, ils augmentent les prix indûment. C’est tout sinon la facture normalisée n’a aucune incidence sur le prix de vente des produits >>, a davantage éclairci le secrétaire général adjoint du Gouvernement. Cela signifie que la TVA constitue une taxe que paie le citoyen, qui provient du citoyen, à chaque achat qu’il effectue et destinée à aller dans les caisses de l’État, par l’entremise du commerçant. Et ce dernier [ le commerçant ndlr] , au lieu de transmettre le message à qui de droit, c’est-à-dire à l’État, saisit cette TVA et la garde sur lui. Pratique appelée en droit le  »détournement ».

Aristocrate Goussikinde

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