Malgré la convergence des efforts pour une riposte efficace contre la pandémie du coronavirus, nous ne devons pas baisser la garde dans la lutte contre les vieux maux que sont : le Vih-Sida, la tuberculose, le paludisme, les hépatites…
Dans certains départements ministériels, on veille à la santé et l’épanouissement des fonctionnaires. C’est le cas au ministère de l’Énergie où le Ministre Dona Jean-Claude Houssou a perçu la nécessité de mettre en place d’une équipe de lutte. Cette belle initiative doit se généraliser dans toutes les administrations.
La santé des agents de son département ministériel et des structures sous tutelle, c’est l’une des préoccupations de Dona Jean-Claude Houssou. Il a installé le 09 mars dernier, les membres du bureau du Programme sectoriel de lutte contre le Vih-Sida, la tuberculose, le paludisme, les hépatites, les infections sexuellement transmissibles et les épidémies en milieu de travail.
En disposant d’un bureau du Programme sectoriel de lutte contre ces maladies en milieu professionnel, le ministère de l’Énergie soutient la lutte pour le bien-être des travailleurs et de la population en générale. Selon Dona Jean-Claude Houssou, le ministère de l’énergie exécute un volume important des travaux énergétiques sur le terrain qui font déplacer les équipes de projet. Ceux-ci sont exposés au risque de transmission du Vih-Sida, les Ist et autres maladies sans oublier la covid-19, lors des brassages avec les prestataires informels de service sur les chantiers.
Son leitmotiv est l’épanouissement et le bien-être social et physique du personnel. Avec les efforts concertés de tous les acteurs ajoute-t-il, « notre objectif est de réduire ou d’éliminer les épidémies et d’éradiquer le sida d’ici 2030 ».
Face au Vih-Sida, à la tuberculose, au paludisme, aux hépatites, aux infections sexuellement transmissibles et enfin la menace du moment (la covid-19 et ses affres), la lutte doit s’intensifier pour le bien être physique et moral du personnel et des femmes en particulier.
Charles Christel ADOMASSE