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L’émergence d’un Bénin engagé dans le concert des Nations: Le regard de Mickaïl Junior BADAROU

L’émergence d’un Bénin engagé dans le concert des Nations:
Le regard de Mickaïl BADAROU

Il n’échappe à personne, plus particulièrement aux Béninoises et Béninois, que le Bénin, depuis 2016, avec l’avènement du régime du président Patrice Talon, est à la croisée des chemins. Sans pour autant faire entorse aux précédents régimes après la conférence des forces vives de la nation de 1990, il est clair qu’avec l’actuel régime, qu’un changement conséquent s’opère dans tous les compartiments du pays et même dans ses relations avec le reste du monde.
Loin de toutes pratiques démagogiques, le gouvernement Talon opte pour le choix du pragmatisme et s’invite dans tous les secteurs porteurs de développement du pays.
– Sur le développement de l’agriculture :
Il est connu de tous, que le Bénin est doté d’une terre agricole, immensément riche. Le gouvernement du nouveau départ, depuis son arrivé, en a pris la mesure. Aujourd’hui, premier producteur de coton brut en Afrique avec 728 000 tonnes par an, nous assistons à une révolution textile, notamment avec la mise place à Glodjigbé de multiples unités de transformation dudit coton. Ceci, en raison des investissements colossaux engagés, pour la mise en place de la zone industrielle de Glodjigbé, qui sera à terme, le poumon industriel béninois. Évidemment, le gouvernement ne compte nullement se limiter à la production et transformation du coton, il compte exploiter toutes les ressources dont dispose le Bénin, notamment la noix de cajou et autres.
– Sur la transformation du paysage via de multiples infrastructures :
Il n’existe, nul pays dans le monde émancipé et développé qui ne l’est sans être doté d’infrastructures modernes et de pointe. Le gouvernement Talon en fait une grande obsession. Visibles sont les routes redynamisées, modernisées et surtout construites dans presque toutes les villes du pays, pour le bien-être des populations, pour la libre circulation des biens et des personnes.
Il serait difficile d’évoquer les routes construites, sans évoquer la modernisation de l’aéroport Cardinal Bernardin Gantin, le seul opérationnel dont dispose le Bénin en ce moment.
L’aéroport, représentant la première vitrine d’un pays, sa modernisation est un marqueur essentiel de la volonté du chef de l’état, de rénover quelque peu l’image de notre cher et beau pays. En outre, cette modernisation est une véritable facilitatrice des échanges commerciaux à l’international . Mais il faut regretter que l’aéroport Bernardin Gantin soit le seul fonctionnel dans le pays.
Le port autonome de Cotonou est dorénavant doté d’installations logistiques compétitives au niveau de la sous-région. Avec sa politique ambitieuse de mettre à profit notre situation géographique notamment avec l’océan Atlantique, le gouvernement veut faire de ce pays un carrefour incontournable du commerce international. Du reste, les coûts et taxes afférents aux livraisons des conteneurs demeurent élevés et ont vocation à freiner les efforts consentis par le gouvernement. Un effort en la matière ne fera qu’élever au plus haut rang les échanges commerciaux du pays avec les autres.
Faudrait-il le rappeler, d’autres infrastructures sont en cours de réalisation notamment le CHU d’Abomey calavi qui sera doté des technologies de dernières générations et surpassera l’actuel CHU Hubert Koutoucou Maga, déjà essoufflé. Le Parlement béninois, également, y trouvera également pour son compte avec un nouveau siège moderne qui d’ores et déjà est en construction.
Je ne doute pas que l’idée d’une rénovation absolue du tronçon menant de Cotonou à la ville capitale, Porto-Novo, tutoie déjà l’esprit du gouvernement. Même si cela ne saurait plus tarder, cette rénovation devient urgentissime.
– Le tourisme, la culture et le sport, secteurs clés dans le viseur du gouvernement. Secteur vital pour l’économie du Bénin, le gouvernement entend exploiter toutes les ressources culturelles à sa portée afin de redynamiser le tourisme béninois.
Plusieurs actions fortes ont été menées, notamment l’implication du gouvernement concernant la restitution de vingt six (26) œuvres d’arts par la France. Cet acte très symbolique a permis à une kyrielle de visiteurs d’apprendre davantage sur la culture de notre pays. Le slogan « Bénin révélé » de campagne de la mouvance présidentielle, n’en est plus un. C’est dorénavant une réalité, le Bénin se révèle réellement et qualitativement.
Révélation accentuée par les prouesses en quart de finale de l’équipe nationale de football à la coupe d’Afrique des nations en 2019, il demeure important de renforcer les investissements en la matière afin de mettre plus en lumière le talent des Béninois et béninoise. Le Bénin, tout comme le Qatar, peut également se révéler à travers le sport en général. Il s’agit là, d’un chantier devant rester à creuser davantage.
Par ailleurs, la mise en place de plusieurs monuments à Cotonou capitale économique du pays, notamment celui de l’amazone, demeure un vecteur d’attractivité pour le pays. Il serait intéressant de réitérer de tels actes dans toutes les villes du pays, lesquels actes permettront au Bénin d’en sortir davantage grandit.
– Sur la bonne gouvernance et sur les libertés fondamentales :
Avec la complicité du parlement béninois, le gouvernement Talon a entrepris une myriade de réformes en faveur du développement du pays. Ces réformes concourent à la bonne gouvernance et à la bonne gestion du service public. L’autorité de l’état qui jadis, en souffrance est dorénavant restaurée. La corruption à toute échelle a subi un grand repli qui désormais favorise la confiance des investisseurs et des grandes institutions internationales.
En outre, le système électoral béninois a connu de véritables réformes. Bien que certains paramètres soient décriés, notamment ceux afférents aux élections législatives de 2019, on peut se réjouir des prochaines élections législatives du 8 janvier 2023 qui s’annoncent inclusives avec sept (07) partis politiques en lice. Cela démontre de l’attention particulière que porte le gouvernement à la bonne marche de la vie démocratique du Bénin.
S’agissant des libertés fondamentales, plus particulièrement celui du droit de grève, il faudrait noter que depuis peu, le Bénin fait face à un usage anarchique dudit droit, cet usage incontrôlé mettant en péril le bon fonctionnement des services publics. La limitation de la jouissance de ce droit, bien qu’elle puisse paraître comme une régression démocratique était essentielle pour qu’un pays aussi moins nanti que le Bénin puisse continuer sa marche vers le développement. Il ne va sans dire que cela est sujet à de multiples questions et interrogations. Cependant, cette limitation est motivée par un intérêt général.
– Sur la croissance économique et sociale.
À la faveur d’un jeune ministre, compétent et aguerri sous l’impulsion de la politique du chef de l’état, le Bénin se porte économiquement mieux.
Pour preuve, le Bénin ne fait plus partie des pays à faible revenu. Devenu, désormais, un pays à revenu intermédiaire depuis 2019 avec un PIB/habitant d’environ 1400 dollars, le Bénin ne fait qu’éblouir les uns et les autres. Les partenariats avec les grandes nations et la banque mondiale se multiplient, le Bénin sans aucune surprise avec toute la réforme entamée garde cette qualité de partenaire fiable et de confiance.
Le pays se porte bien économiquement et cela se fait ressentir, notamment avec la volonté du gouvernement de renforcer le dialogue avec les partenaires sociaux du pays. Depuis peu, à l’issue desdits dialogues, le SMIG béninois subira une augmentation de 30% à compter du 1er janvier 2023. Le SMIG actuel d’une valeur de 40 000 XOF laissera place à un SMIG de 52 000 XOF.
Les efforts du gouvernement en la matière sont fructueux. Toutefois, cela reste perfectible, étant donné le faible pouvoir d’achat dont dispose les Béninois. L’évolution effrénée de l’inflation à l’échelle mondiale devrait pouvoir justifier une hausse des salaires plus conséquente. Beaucoup restent donc à faire sur ce chantier.
– Le numérique, au cœur du projet du gouvernement :
L’actuel gouvernement du Bénin, souhaite être au rendez-vous de son ère. Avec un développement accru du numérique, le Bénin investit dans la dématérialisation de ses services publics.
Aujourd’hui, tous les résultats aux examens et concours nationaux sont disponibles sur des plateformes numériques dédiées, peu importe le lieu de consultation. Il s’agit là, d’une évolution sans précédent au Bénin . Le gouvernement est encore allé plus loin, notamment sur les formalités afférentes à la création d’entreprises via les plateformes numériques, sur le retrait de casier judiciaire, sur les formalités relatives aux pièces d’identité. Toutes ces actions, facilitent la vie de la diaspora béninoise, celle-ci étant tout ouverte à d’autres évolutions.
Au regard de tous ces éléments, non-exhaustifs, je reste persuadé que le Bénin est entre de bonnes mains et reste sur la bonne voie. Le deuxième quinquennat du président Talon demeure un quinquennat utile et plein de promesses pour l’avenir du pays et celui des Béninois. J’exhorte les Béninoises et béninois, plus particulièrement la jeunesse béninoise à assumer son rôle, celui consistant à préparer le Bénin de demain.
Paris, le 23 janvier 2022
Mickaïl Junior BADAROU

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