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Initiative de la campagne « Ma voix compte, je dois voter »: La CONEB pour une élection apaisée

Un climat des affaires apaisé favorise et sécurise l’investissement et le développement.
Pour la promotion de la paix, il était nécessaire d’inciter les responsables d’entreprises et leurs personnels à sortir massivement le 11 avril prochain pour exprimer leur droit de vote sans violence.
Cette noble mission que s’est assignée la Confédération Nationale des Employeurs du Bénin (CONEB) à travers l’initiative  » Ma voix compte, je dois voter », est très louable.
Selon Albin Fèliho, président de la Coneb, l’objectif principal de cette campagne lancée depuis quelques jours au Bénin, est de prévenir les actes préjudiciables pouvant menacer l’économie et la bonne santé des affaires et des entreprises avant, pendant et après les élections.


Lors des violences électorales, les entreprises, banques, commerces et autres sont souvent la cible des pilleurs, délinquants et manifestants qui dévalisent ces institutions mettant à mal l’économie. Pour preuve, il rappelle les tristes événements survenus après les élections législatives de mai 2019 au Bénin au cours desquels des actes de vandalisme ont été perpétrés contre plusieurs entreprises environnantes. Les lieux en portent toujours les séquelles.
<< Une association comme la nôtre est apolitique mais elle est profondément citoyenne. Au regard des incidents de mai 2019, nous mesurons bien que ce sont nos entreprises qui sont exposées de même que le personnel y travaillant. Par rapport à ça, on peut faire des choix politiques sans pour autant faire appel à la violence. Donc, nous avons l’obligation de voter pour l’une des trois candidatures. C’est un devoir civique, par dessus tout…>> a clairement souligné Albin Fèliho.
Pour cette institution citoyenne, la présente campagne de sensibilisation décrie la politique politicienne qui a prévalu au Bénin depuis 1990 avec une démocratie embourbée dans un désordre total et un développement patinant. En réalité, une démocratie digne ne devrait pas être un frein au développement pour des intérêts personnels, mais il doit se nourrit d’un brin d’espoir et de réformes profondes. C’est le cas au Bénin depuis 2016.
Selon le président de la Coneb, Talon par ses courageuses réformes a redoré le blason du développement du Bénin. << Le bruit n’aime pas les affaires et les affaires n’aiment pas le bruit >>, partant de cette pensée, le président de la CONEB Albin Fèliho invite les béninois à aller accomplir leur devoir civique le 11 avril 2021 dans la sérénité, la paix et la convivialité. Il exhorte également les chefs d’entreprises à ne pas mettre en jeu leurs capitaux et la vie de leur personnel pour des risques qui n’en valent vraiment pas la peine. A la conscience collective des acteurs politiques et financiers, tous doivent par des engagements patriotes préserver l’économie et l’investissement car le développement et les performances de ces dernières années ne doivent point s’essouffler.

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