Harcèlement sexuel dans nos universités : Il faut assainir le milieu

Dossier au cœur de la séance plénière de ce mardi 5 janvier au Parlement, les députés sont clairement en faveur des mesures fortes et ce à juste raison peut-on ajouter vu l’ampleur du mal. Combattre efficacement le phénomène du harcèlement sexuel en milieu universitaire, c’est un peu couper à la racine ce mal qui s’étend et fait des ravages dans les institutions de la République. En bon parent, les députés sont soucieux du bien-être de la gente féminine béninoise.
Plus que des mots, les parents d’élèves  et d’étudiants attendent des actes et des mesures fortes pour éradications de ce qui a tout d’une incontinence et déviance.
L’arsenal juridique sur le harcèlement sexuel au Bénin doit sortir des tiroirs. Si cette position est défendue par plusieurs députés, il est temps que cesse l’impunité qui à fait de certains des dieux coureurs de jupons des minettes sur nos campus. L’accès à l’éducation et veiller à l’épanouissement de notre jeunesse, c’est aussi le rôle de l’Etat.

Le phénomène rampant varie d’une université (publique ou privée) à une autre. Et il n’existe pas des chiffres fiables sur la nébuleuse car des apprenantes face au choix de se donner pour une scolarité tranquille et celui de détruire le rêve de toute une famille, se murent dans le silence. Quand tout est consommé, elles se disent à quoi bon de dénoncer ? Mais, certaines de nos jeunes portent et traversent la vie avec les séquelles de cette page sombre de leur passage à l’université.
Vu que nos sœurs vont à l’université de plus en plus jeunes, il urge de leur garantir des conditions d’étude juste. Et pour celles qui négocient leur passage en année supérieure par des parties de jambes en l’air, il faut des actions pour les décourager, car celle-ci entrainent bon nombre de nos filles et sœurs dans la gueules des loups.

Charles Christel ADOMASSE