Fusion des partis politiques de l’opposition en vue des Législatives : Iréné Agossa n’y croit plus

Fusion des partis politiques de l’opposition en vue des Législatives :
Iréné Agossa n’y croit plus
(Une mauvaise foi adoublée d’une impossibilité de s’unir dit il )

En tant que fervent défenseur d’une fusion et d’une mise ensemble entre partis politiques de l’opposition pour affronter les prochaines législatives de janvier 2023, Irénée Agossa se désole de l’attitude de ses compairs qui n’ont pas, ne veulent pas comprendre la notion de  » l’union pour vaincre  » et sont décidés à ne jamais comprendre la dynamique en vogue, celle de nécessairement se mettre en ensemble pour vaincre désormais en politique au Bénin. Le président du parti Restaurer La Confiance (RLC) se désole et a mal dans sa chaire de voir ses efforts considérables et sans relâche pour la cause, sans résultats, s’amenuiser et inutiles. En effet, l’opposition ira en rangs dispersés aux prochaines législatives du 8 janvier prochain contrairement souhaité par le président de RLC, regrettant que les lignes n’aient pu bouger. Situation selon lui, qui est dû à une mauvaise foi et un total manque de volonté de ses compairs qui au lieu de le soutenir dans l’initiative, préfèrent rester sans actes concrets, ni actions véritables afin
d’accompagner le mouvement.
La position statique et muette des autres partis de l’opposition face à cette mutualisation des forces de l’opposition souhaitée par Irénée Agossa aura finalement raison de lui à quelques semaines de ces joutes électorales au point qu’aujourd’hui, il n’y a pratiquement plus d’espoir chez le défenseur d’un regroupement de l’opposition en un bloc fort pour en venir à affronter la lutte et donc, s’est finalement résigné. Lui qui avait forgé la conviction selon laquelle sans une convergence des forces de l’opposition, il serait matériellement impossible à cette partie de la classe politique de changer la donne à l’issue des législatives en vue, en raison justement du nouveau contexte politique au Bénin aujourd’hui, balisé par la réforme du système partisan.
« Nous avons compris qu’il y a une difficulté en matière de sécurisation des voix. Aucun des partis de l’opposition ne peut seul sécuriser ses voix sur toute l’étendue du territoire national. Qu’est-ce qui nous empêche aujourd’hui de nous mettre dans une vision stratégique et de sécuriser les voix par zone stratégique géographique ? Si nous ne sécurisons pas nos voix, qu’est-ce qui nous garantit que nous aurons les résultats justes équitables pour tout le monde ? >>, s’est inquiété le leader de RLC.
Un nom de parti politique de l’opposition en serait justement l’obstacle. À l’en croire, c’est le parti « Les démocrates » qui a opposé la plus grande résistance au projet. Irénée Agossa a dit avoir pris langue avec le président du parti « Les démocrates », Eric Houndété, qui aurait opposé un mur de silence à son invite. Même démarche sans succès chez le vice-président de ce même parti, Nourénou Atchadé qu’il dit également avoir contacté, mais sans aucun retour. Pour Iréné Agossa, « les amis du parti Les démocrates n’ont pas compris l’enjeu des élections en vue ».
« Nous n’allons pas gagner le perchoir. Nous allons émietter les voix. Cela est contraire à notre principe de base », s’est désolé l’ancien DG de la sonacop, voyant déjà un échec lamentable de l’opposition pour le perchoir à l’issue des législatives du 8 janvier prochain.

Aristocrate Goussikindé

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