Escroquerie, Harcèlement sexuel et chantage à la GDIZ : Treize prévenus à la CRIET

Convoqués à la barre le lundi 27 mai 2024, les 13 prévenus ont tous plaidé non-coupables. Ils ont nié devant le juge avoir commis les faits de corruption et de harcèlement sexuel. D’après l’accusation, il est reproché aux prévenus d’avoir pris de l’argent des tiers dans le processus de recrutement pour le compte d’unités installées au sein de la Gdiz. Rappelons que, dans la deuxième quinzaine du mois d’avril 2024, la SIPI-Bénin, structure en charge de la gestion de la Zone économique spéciale de Glo-Djigbé Zè (Gdiz) annonçait avoir porté plainte, après des constats  »d’anomalies » dans le processus de recrutement dans certaines unités installées dans la zone. Selon les informations, dans le cadre de ces recrutements, certaines personnes s’adonneraient au harcèlement, le chantage et l’escroquerie à l’endroit des demandeurs d’emplois. Dans un communiqué publié fin avril, la Sipi a précisé avoir ‘‘détecté » ces « anomalies » grâce à son dispositif d’alerte interne. Selon le communiqué, « les investigations en interne ayant confirmé les soupçons, la Gdiz a entrepris d’alerter immédiatement la Police Républicaine et de lui fournir des informations qui ont conduit à l’arrestation de plusieurs individus présumés auteurs ou co-auteurs, complices ou facilitateurs des actes incriminés ». Dans cette affaire, l’Institut National de la Femme ( INF) a également condamné les faits. L’institut s’est constitué partie civile dans le dossier devant la Criet. A l’audience du lundi 27 mai 2024, l’avocate de l’Inf s’est constituée avocate des victimes présumées. Après l’inculpation des prévenus et la constitution des avocats, les deux dossiers ont été renvoyés au 1er juillet 2024.

Flora HOUNSOUNOU

Quitter la version mobile