Déjà à quelques mois de l’élection présidentielle de 2021, des mouvements tout azimuts et associations politiques soutenant la candidature de l’actuel Chef de l’Etat béninois, Patrice Talon, pour un deuxième mandat naissent et foisonnent comme des champignons. On peut voir dans la foulée des mouvements tels que : « Feu vert Talon », « Talon doit revenir en 2021 », « Agbonon au pouvoir », « La rupture en marche », « Les Jeunes Patriotes du Bénin », « La ligue des jeunes leaders », « Plateforme Talon 10 ans »,… Et bien d’autres. La liste est longue et interminable.
La réflexion doit être menée convenablement loin pour comprendre, ce qui se trame avec ces différents mouvements. Un fait social, un comportemental des béninois, qui paraît époustouflant et surprenant, à l’ère du régime de la rupture. Du jamais vu ! Faut-il dire que tout ceci est le fruit des résultats de la politique de gouvernance du président TALON ? Ceci pourrait s’avérer vrai.
Mais comme le dit l’adage « tout ce qui brille, n’est pas de l’or » il serait bien que le chef de l’Etat se méfie de ces mouvements dits de soutien. il pourrait y avoir de vacarmes trompeuses, des opportunistes et de la médiocrité flatteuse. De couteau à double tranchants.
Pourquoi susciter autant la candidature d’un homme qui n’a lui même pas dit oui ou non pour se présenter? Est-ce la manifestation de l’amour ou du satisfecit des actions du gouvernement ?
Mais pour l’heure le premier citoyen du Bénin doit agir seul et ne fait confiance à personne, ni à aucun mouvement.
Si, constitutionnellement, l’actuel locataire du palais de la Marina est éligible pour un second mandat, il est le seul à se prononcer et décider de se présenter ou non aux présidentielles de 2021.
De tout ce qui précède, Talon doit se méfier des pièges qui peuvent lui être tendus … par quelqu’un qui connaissait la faiblesse d’Achille.
Jules BOCO