Coronavirus: la nécessité de contrôler les transports en commun au Bénin

Ce lundi 16 mars 2020, le gouvernement béninois a confirmé un premier cas de Coronavirus testé positif. Une bien triste nouvelle qui appelle à la prise de mesures de précaution face au Covid-19 comme le contrôle des rassemblements et surtout les transports en commun.

Le coronavirus, nommé «Covid-19» par l’OMS, parti de la ville chinoise de Wuhan, continue de se répandre inégalement d’un continent à l’autre. Il touche désormais près de 137 pays et territoires. A la suite de la confirmation d’un cas positif au Bénin, le gouvernement a pris une série de mesures de prévention. Loin de dramatiser la situation, pour juguler la crise de la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19) au Bénin, il ne serait pas de trop si le gouvernement annonce la fermeture des lieux publics «non indispensables» comme les buvettes et certains centres de jeux.

Sensibiliser les passagers..

En effet, tenant compte du caractère pathogène et contagieux du virus, le contrôle des transports en commun visent à “protéger la santé des citoyens (usagers et personnel) et limiter la propagation du virus“. Il n’est plus à démontrer que le respect des règles de distance entre les personnes est l’une des mesures les plus efficaces, conformément aux recommandations des autorités sanitaires pour limiter la propagation du virus. La preuve, au lendemain de l’annonce d’un cas au Togo en provenance du Bénin, le gouvernement béninois avait interdit les accolades et tout contact physique.

Les autorités sanitaires pourraient déployer des équipes dans les différents bus, afin de sensibiliser les passagers sur les distances à tenir entre chaque voyageur. Aussi, pourraient t-elle exiger des agences de transport en commun, la distribution de gel antiseptique et veiller au nettoyage à chaque terminus le long de la journée, afin de désinfecter les parties principales du bus (les passe-mains, les portes, les chaises).