« Concevez maintenant un plan national sérieux de riposte anti-Covid-19 », Candide Azannaï

Le Bénin a enregistré ce lundi 6 avril 2020, son premier cas de décès dû à la covid-19. La perte de cette concitoyenne suscite la colère chez l’ancien ministre, Candide Azannai, qui réitère au gouvernement l’urgence de fermer les frontières et d’élaborer un plan de riposte. 

L’ancien ministre délégué de la défense, Candide Azannaï, est attristé d’apprendre le premier cas de décès dû au coronavirus. Dans une publication sur sa page Facebook, il compatit à la douleur de la famille éplorée et renouvelle, à l’endroit des autorités du pays, sa volonté de voir nos aéroports fermés. Pour le président du parti Restaurer l’Espoir (RE), au moment où le monde entier est en guerre contre cette pandémie qui se répand rapidement et tue, les autorités du Bénin continuent dans leur laxisme. « Les autres sont en guerre. Vous refusez d’être sur le pied de guerre.Pourquoi ? A cause de l’asphaltage ? A cause du coton ? A cause du PVI ?…« , s’interroge-t-il.

Pour Candide Azannaî, la covid-19 est une maladie nouvelle qui n’a pas de médicament ni de vaccin. Dites-leur que c’est une maladie qui se propage très vite et est très dangereux. Le seul remède contre cette maladie, indique-t-il, c’est l’accompagnement sanitaire et non sanitaire. C’est l’isolement et la précaution. « En somme, tout faire pour éviter tout contact avec le SARS – COV2. », indique-t-il. Aussi, pour réduire le risque de propagation, il recommande la fermeture des frontières, de l’aéroport, des écoles. « Concevez maintenant un plan national sérieux de riposte anti-Covid-19. L’Etat doit accompagner, au nom de la solidarité et au nom de l’entraide de la Nation. J’ai dit et je dis que nous pouvons dégager un minimum de 540 MILLIARDS pour commencer à y faire face.« , martèle-t-il. Ce montant, précise-t-il, pourra soutenir l’offre de soins, pour accompagner les plus exposés, appuyer la relance de l’économie et garantir la soutenabilité budgétaire.

source: Bénin web tv