Pour l’investiture d’un candidat devant porter le couleur des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) en avril prochain, le parti a enregistré déjà huit candidats. La bataille à l’investiture chez les FCBE a tout d’une primaire en bonne et due forme. Et une chose est sûre, la bataille s’annonce serrée et celui qui sortira vainqueur aura l’onction et portera avec son colistier les espoirs de reconquête du pouvoir d’Etat perdu en 2016.
En effet, pour la course à la succession du Président Patrice Talon, l’ancien parti de Boni Yayi, huit candidats sont en lice. Dans les starting-blocks, tous les caciques du parti et d’autres :
1- Idrissou Bako
2- Alassane Soumanou
3- Paul Hounkpè
4- Aboubakar Yaya
5- Paul Victoire Adje Kokou
6- Clément Koutchadé
7- Théophile Yarou
8- Romaric Koutchika Ehinnou
Si pour certains comme Paul Hounkpè et Théophile Yarou, pas question de sacrifices.
Face aux enjeux de cette désignation, un grand flou subsiste par rapport aux critères de désignation de ce candidat. Principal point qui cristallise l’attention : les critères pour être candidat ou vice-président. Pour la crédibilité de ce candidat, il faudrait que sa désignation respecte les textes fondamentaux du parti. Sinon, ce serait une triste expérience au relent de fracture. Toutes incompréhensions, méthodes ou manœuvres opaques de désignation de ce candidat risquerait d’enterrer définitivement la FCBE. Pour ce faire, Hounkpè, Yarou et autres, doivent veiller au respect des textes pour sauver l’image de ce grand parti du paysage politique Béninois.
Une chose reste bien certaine. Pour la cause des alliances se noueront et d’autres se dénoueront. Mais au-delà de tout, les FCBE et l’opposition béninoise doivent trouver plus qu’une bonne trouvaille pour réaliser son vœu d’alternance en 2021.
Charles Christel ADOMASSE