Annoncée pour se tenir ce lundi 25 février 2019 au palais de la Marina, le face à face entre le Président de la République, Patrice Talon et les forces de l’opposition aurait bel et bien lieu malgré les multiples appels au boycott.
Mais plusieurs voix sont montées au créneau dans le rang de ‘opposition pour demander le boycott de cette rencontre avec le chef de l’Etat. Au titre de ceux qui militent pour le boycott du rendez-vous avec le chef de l’Etat, figurent le secrétaire exécutif national du parti des Forces cauris pour un Bénin émergent, l’honorable Valentin Djènontin, les responsables du parti Union sociale libérale et le président de l’alliance Iroko, Bertin Koovi.
Ces derniers soupçonnent le chef de l’Etat d’avoir accordé cette audience pour humilier l’opposition.
Dès lors, la rencontre était devenue incertaine. Mais aux dernières nouvelles, les forces de l’opposition répondront bel et bien à cette invitation du chef de l’Etat le président Patrice Talon, même si ce n’était la forme originelle qui est respectée.
Mieux, un post de l’honorable Guy Mitokpè publié ce dimanche 24 février 2019 sur sa Page facebook, enlève toute incertitude quant à la participation ou non de l’opposition à la séance d’échanges avec le président de la République.
A cette occasion, l’attitude du chef de l’Etat sera analysée sous toutes les coutures. En effet, il doit éviter de transformer la séance d’échanges en une kermesse politique pour entériner le crime parfait, celui d’écarter les partis de l‘opposition.
Aussi, doit-il éviter de transformer cette rencontre historique en une séance d’apologie et de monologue en ce qui concerne ses réformes. Ou choisira-t-il la seconde voie, celle de la sincérité et de sa farouche volonté de trouver une heureuse sortie de crise ?
Le Bénin en ce 25 février 2019 se retrouve à un virage dangereux. Tout dépendra de Patrice Talon qui avec son statut de père de la Nation doit calmer le jeu.
Il a donc la lourde charge de ne pas rater ce rendez-vous historique. Réussira-t-il à la faire ? On attend de voir, car l’opinion a encore en mémoire que les évêques ont été humiliés sans oublier les centrales et les syndicalistes du Port autonome de Cotonou chosifiés. Tout ceci avec la complicité de certains médias aussi bien publics que privés.
Le Bénin qui est depuis peu dans la cour des Etats ‘’voyous’’, car ne respectant plus les décisions de justice et dont l’image de marque est ternie, est donc sous les feux de la rampe.
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