Des moments difficiles attendent les enseignants à la rentrée académique prochaine. Du moins, ceux qui vont s’engager dans une résistance contre le gouvernement dans sa logique d’évaluation diagnostic. Cette question était au cœur de la rencontre entre le Président de la République et les centrales syndicales ce mardi 23 juillet 2019 au Palais de la Marina.
« Les meilleurs enseignants contractuels seront admis dans la catégorie des fonctionnaires de l’Etat. Les moins bons seront admis en formation de mise à niveau. Ceux dont les résultats révèlent une inaptitude manifeste à la profession enseignante seront reconvertis ou s’ils le désirent, obtiendront une résiliation de leurs contrats avec obtention de leurs droits. Au bout du processus, aucun enseignant ne sera laissé sur le carreau a martelé le Chef de l’Etat », a rapporté Lucien Glèlè Langanfin, premier secrétaire général adjoint de la Confédération générale des travailleurs du Bénin.
Dans tous les cas, « le refus de participation à cette évaluation diagnostique entraînera pour les contrevenants le licenciement pur et simple », ajoute-t-il. Moudassirou Bachabi, Secrétaire général de la CGTB confirme cette proposition présidentielle. Ce qui implique que les Centrales syndicales sont déjà acquises à cette posture.