Jean-Claude Codjia ne sait pas contenter d’interdire la marche que l’opposition projetait de faire ce lundi 25 février 2019. Le préfet du Littoral pense que la marche n’est pas le moyen efficace dont les d’opposition devraient se servir pour débloquer la situation du certificat de conformité qu’elles réclament au ministère de l’Intérieur pour se présenter aux prochaines élections législatives.
« Nous souhaitons en tout cas, qu’il n’y ait pas marche parce qu’en vérité, la solution n’est pas là », a déclaré le préfet après avoir expliqué qu’il est parvenu à consensus avec les forces de l’opposition sur la règle à observer pour l’organisation d’une marche.
Jean-Claude Codjia qui s’est retrouvé à la tête du Littoral après le limogeage de Modeste Toboula conseille à l’opposition de rechercher une résolution de problème par la négociation. La solution, a-t-il dit, « c’est de dialoguer, s’asseoir et échanger pour trouver des solutions idoines ».
En ce qui concerne la raison de l’interdiction qu’il a opposée à la marche du lundi, le préfet explique qu’il lui a été donné de constater que les organisateurs « n’ont pas toujours respectés les conditions, notamment celle relatives au délai » de trois jours francs avant la tenue.
Même s’il ne souhaite pas de marche, Jean-Claude Codjia assure qu’« à la Préfecture du Littoral, il n’a jamais été question d’interdire la jouissance ou d’empêcher la jouissance ou l’exercice des droits de quelque parti que ce soit ». Selon le préfet le régime de Patrice Talon tient à respecter les droits des Béninois. « je le redis : il ne sera jamais question d’empêcher le citoyen béninois avec le gouvernement de la rupture, d’exercer ses droits », a-t-il affirmé.