Dans la polémique née du projet d’évaluation diagnostique annoncé par le gouvernement pour le 24 août 2019, il fallait bien l’avis d’un professionnel en pédagogie. L’un d’eux vient de se prononcer sur la question ce vendredi 16 août 2019 à Café médias plus à la Maison des médias à Cotonou . Son nom : Jean-Claude Hounmènou. Son titre : Professeur titulaire en psychopédagogie.
Selon l’ancien Chef de département de psychologie et sciences de l’éducation à l’Université d’Abomey-Calavi, il est normal que le gouvernement veuille évaluer les enseignants reversés en 2008 aux niveaux primaire et secondaire. “Selon lui, cela peut se justifier dans une perspective de recyclage, de formation continue des enseignants. Car on ne finit pas d’apprendre”, indique le professeur d’université.
Pour lui, cette évaluation peut révéler des forces et des faiblesses. Il reviendra au gouvernement de mettre en place un mécanisme pour corriger les insuffisances.
“Il faut choisir la formule la plus gérable. Peut-être qu’une évaluation de classe ne va pas tout révéler. Mais à partir d’une seule épreuve, on peut détecter beaucoup de carences, a-t-il fait savoir pour justifier le mode d’évaluation.