ALAIN ADIHOU SUR  EMESSION SPECIALE A L’ORTB LE 1ER AOUT 2020 : «PATRICE TALON DOIT OEUVRER POUR ASSEOIR UNE BASE SYSTEMIQUE DE L’ECONOMIE »

 

 

Reçu dans une émission spéciale organisée par la télévision nationale dans le cadre de la célébration des 60 ans de l’accession du Bénin à la souveraineté internationale, l’ancien ministre chargé des relations avec les institutions, Alain Adihou, invite le président Patrice Talon à profiter de l’occasion des 60 ans d’indépendance du Bénin pour faire le bilan dans tous les secteurs, afin d’asseoir les bases systémique de l’économie. Et ce, dans le but de vaincre la fatalité de la pauvreté, du chômage, du sous-emploi.

A en croire l’ex-ministre Alain Adihou, l’économie d’un pays est dépendant des politiques publiques de gouvernance. Il fait savoir qu’au lendemain de l’indépendance, l’instabilité qui a caractérisé la gouvernance des pères de l’indépendance n’a pas beaucoup favorisé l’essor économique du Dahomey.

Il va loin en expliquant que sous le règne du président Mathieu Kérékou avec le système marxiste léniniste d’alors, quelque chose s’est entamée. Mais Au cours de la seconde moitié des années 1980, l’économie du pays est entrée dans une sorte d’agitation désordonnée qui a conduit à l’effondrement du système.

Pour Alain Adihou, la conférence des forces vives de la nation et l’option d’un régime démocratique avec le libéralisme économique n’ont pas scrupuleusement fortifié la stabilité économique du pays. Et 30 ans après cette conférence des forces vives de la nation le Bénin a toujours du mal à imposer une marque, à présenter de façon matérielle les principes d’une économie de marché.

Mais les choses semblent se corriger avec la rigueur de la gouvernance du régime de la rupture, indique-t-il. Toujours à son avis, un début de structuration de l’économie porte peu à peu des fruits. Malheureusement, cela risque de ne pas être à long terme, craint-il. C’est justement pourquoi il affirme que : « Patrice Talon doit œuvrer pour asseoir une base systémique de l’économie » afin de pérenniser la dynamique actuelle.

Jules BOCO

 

 

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