Le président Ghanéen, Nana Akufo Addo, a décidé de mieux se consacrer à la gestion de son pays, le Ghana. Président en exercice de la CEDEAO, il a décidé de se retirer de la présidence de l’institution sous-régionale, acculé et fatigué au cours de son mandat qu’à ne convoquer des réunions et gérer que des cas de coup d’État, délaissant la gestion de son pays. En effet, l’homme a été encore sollicité pour une poursuite de la présidence à la tête de l’institution sous-régionale, mais, ayant décliné l’offre.
Ainsi, Dimanche 03 juillet 2022, les dirigeants Ouest-Africains ne n’ont pas que statué sur la situation des États putschistes. En fin de Sommet, ils ont choisi en remplacement à Nana Akufo Addo, un nouveau président en exercice de la CEDEAO en la personne de Umaro Sissoco Embalo, président de la Guinée-Bissau et lui aussi victime d’une tentative de Coup d’État en février dernier ; la plaque tournante de la présidence, prévue pour être tournée à un pays lusophone.
Depuis 2020, la CEDEAO, alarmée du risque de contagion dans une région vulnérable, multiplie les sommets, les médiations et les pressions pour accélérer le retour des civils à la tête de ces États. Les leaders Ouest-Africains ont rejeté les 36 mois de transition proposés par la junte guinéenne sans annoncer de nouvelles sanctions, a indiqué Jean-Claude Kassi Brou.
Un nouveau médiateur, en la personne de Thomas Boni Yayi, ancien président de la République du Bénin, a été nommé, condition sine qua non et facteur indispensable pour de nombreux partis d’opposition dans le pays afin de participer au dialogue voulu par le Gouvernement.
Aristocrate Goussikindé