À l’occasion de la 5e Conférence d’examen de la Convention sur les mines antipersonnel, organisée à Siem Reap-Angkor, au Cambodge, ce mercredi 27 novembre, le Burkina Faso a officiellement adhéré à la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel. Dans un communiqué publié, le ministère burkinabè des Affaires étrangères a annoncé qu’une délégation burkinabè avait pris part à cet événement placé sous le thème « Un monde sans mines ». À cette occasion, la délégation a réaffirmé l’engagement du Burkina Faso en faveur d’un monde débarrassé des mines antipersonnel, tout en soulignant les défis sécuritaires auxquels le pays est confronté. Elle a notamment évoqué l’utilisation d’engins explosifs improvisés par des groupes terroristes opérant sur une partie du territoire national. Le communiqué a également mis en lumière les graves conséquences de cette situation : des pertes humaines importantes, des déplacements massifs de populations vers des zones sécurisées et des entrailles au développement socio-économique des régions touchées. La ministre déléguée chargée de la Coopération régionale, Stella Eldine Kabré Kaboré, a pour sa part souligné les efforts déployés par le gouvernement burkinabè. Elle a rappelé que, dans le cadre de la coopération régionale, le Burkina Faso avait renforcé la collaboration transfrontalière pour limiter la circulation des composants servant à fabriquer des moteurs explosifs improvisés et promouvoir des initiatives en faveur de la paix.
Flora HOUNSOUNOU
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